Expoziție „George Löwendal, Un aristocrate sous les feux de la rampe” – Palatul Béhague, Paris

Nopți teatrale la Palatul Béhague : Laboratorul

Institutul Cultural Român de la Paris continuă ciclul „Nopţi… la Palatul Béhague”.

De această dată au invitat profesioniştii teatrului şi marele public la „Laboratorul Nopţilor Teatrale”. Ne punem întrebări asupra teatrului contemporan şi a metodelor pedagogice folosite astăzi în cadrul unei serii de conferinţe urmate de reprezentaţii cu „Nefericiţii”, pusă în scenă de proaspăt absolvenţi ai Universităţii Naţionale de Artă Teatrală şi Cinematografică IL Caragiale (UNATC) şi „My Isadora” o creaţie a Victoriei Raileanu în cadrul programului „Rezidente artistice” la ICR Paris.

Un eveniment Institutul Cultural Roman Paris în parteneriat cu Ambasada României în Franţa, ARTA – Cartoucherie, UNATC şi Fundaţia Löwendal, Bucureşti.

 

Palais de Béhague : 123 rue Saint-Dominique, 75007 Paris |
Rezervari : 01 47 05 15 31, gro.niamuor-tutitsni@aser |
Tarife pentru spectacole: 10 € / 7 € (studenți și membri A.I.C.R.P)
Intrare liberă: conferințe si expoziție

AGENDA (FR)

21 – 27.11 Exposition George Löwendal (1897-1964). Un aristocrate sous les feux de la rampe

21.11 / 18h30 – Conférence « Pourquoi va-t-on encore au théâtre? », George Banu, auteur, critique et professeur des universités

24.11 / 19h00 – Conférences « Le rôle – la partition concrète du comédien entre pensée et action », Gelu Colceag, Recteur de l’Université Nationale d’Art Théâtral et Cinématographique. Docteur en histoire du théâtre. Professeur des universités. Réalisateur pour la télévision, metteur en scène et comédien « Le théâtre anarchique – une alternative dans la pédagogie de l’écriture théâtrale et dans la création en équipe », Nicolae Mandea, Doyen de la Faculté de Théâtre de l’U.N.A.T.C. Professeur des universités.

20h30 – Les Malheureux, d’après Füst Milán ; Mise en scène: Kovács Zsuzsánna

25.11 / 18h30 Conférences « Appia précurseur : entre réalité et vision scénique (autour de sa première mise en scène de 1903, à Paris) » Jean Francois Dusigne professeur à l’Université Paris 8, co-directeur artistique de l’ARTA « L’espace du drame comme espace de l’expérience créatrice », Anatoli Vassiliev metteur en scène et pédagogue russe, directeur du théâtre « Ecole d’Art Dramatique » de Moscou.

20h30 – Les Malheureux, d’après Füst Milán ; Mise en scène: Kovács Zsuzsánna

26.11 / 20h00 – Les Malheureux, d’après Füst Milán ; Mise en scène: Kovács Zsuzsánna

27.11 / 19h00 – My Isadora, création et mise en scène de Victoria Raileanu

 

Presentation (FR)

George Löwendal (1897-1964)
Un aristocrate sous les feux de la rampe
Exposition ouverte les soirs des conférences-entrée libre

Du 21 au 27 novembre 2011

Consacrée à l’œuvre scénographique de George Löwendal, cette exposition organisée par l’Institut Culturel Roumain invite à la (re)découverte d’un artiste visionnaire, et montre l’impact de son oeuvre non seulement sur son temps, mais aussi sur le temps présent, de ce début de troisième milénaire. Y seront exposées des esquisses originales de décors, des costumes, des masques, des témoignages photographiques des spectacles créés par Löwendal pour les scènes de Bucarest et Cernăuţi, mais aussi des maquettes et des marionnettes reconstituées d’après les dessins de l’artiste, par des étudiants de la faculté de scénographie de Bucarest.

Le commissaire de l’exposition est Madame Viorica Petrovici, personnalité de la scénographie roumaine d’aujourd’hui, professeur au sein de la section de scénographie de l’Université Nationale d’Art Théâtral et Cinématographique “I. L. Caragiale” de Bucarest.

Peintre, graphiste, pédagogue et maître des premières générations d’artistes plasticiens de la Roumanie de l’après-guerre, George Löwendal (1897, Sankt-Petersburg – 1964, Bucarest) a également été un remarquable homme de théâtre. Né dans une famille russo-danoise avec des origines aristocratiques, formé dans la Russie des avantgardes artistiques, il s’affirme comme peintre décorateur dans le Bucarest des années 20 alors qu’il travaille avec la célèbre Compagnie de Vilna. De 1926 à 1935, scénographe permanent du Théâtre National de Cernăuţi, il contribue au prestige de cette institution (les décors et costumes créés pour Crime et châtiment d’après Dostoievski, R.U.R. de Karel Čapek, L’Avare de Molière feront date dans l’histoire de ce théâtre). En 1928, il crée, dans la cosmopolite ville de Cernăuţi, le premier théâtre professionnel de marionettes de Roumanie. A l’écoute des grandes mutations que connaît la scène au début du XXème siècle (futurisme, constructivisme, expressionisme), il a soutenu, par l’ensemble de ses activités, le mouvement de la théâtralisation du théâtre. Il a été le proche collaborateur des premiers metteurs en scène roumains (au sens moderne du concept de mise en scène) et il a provoqué l’enthousiasme et l’admiration des plus exigents critiques et artistes de son temps.

Les Malheureux
D’après la pièce de Füst Milán
Mise en scène Kovács Zsuzsánna
Traduit du hongrois par Sophie Kepes publié aux éditions Théâtrales.

Les 24 et 25 novembre à 20h30
Le 26 novembre à 20h

Pièce en roumain surtitrée en français – sur titrages Sophie Kepes

Scénographie Cristian Stanoiu
Lumière et son Daniel Klinger
Avec Tania Filip; Ioan Cortea; Sabrina Iaschevici; Ioana Marcoiu; Stefana Manta; Corneliu Ulici; Silviu Debu; Sanziana Tarta; Ioana Ancea

Un travail des étudiants en Master II – sections : Mise en scène de théâtre/Scénographie/Design son et lumière (Université Nationale d’Art Théâtral et Cinématographique « I.L. Caragiale » – U.N.A.T.C., Bucarest)
Une production U.N.A.T.C.
Coordination : Professeur des universités agrégé Victor Ioan Frunză

Le spectacle “Les Malheureux”, d’après la pièce de Füst Milán, présente un monde empêtré dans la marge de la société. Ses personnages sont tous, sans exception, malheureux. Mais leur malheur n’étant pas le résultat de déterminants sociaux, de croyances et de préjugés, de principes ou d’obsessions, il devient inutile d’analyser pourquoi et comment ils en sont arrivés là.
Húber Vilmos, le tipographe aux deux maitresses, qui n’est touché ni par la mort de son enfant, ni par la naissance d’un deuxième… est malheureux. Róza, la femme trompée utilisée et condamnée au deuil est malheureuse. Sirma le boucher, riche mais incapable de trouver une femme; la veuve Húber avec sa maladie d’oreilles simulée; sa fille, la prostituée, ou Vilma, qui mise sur sa place de deuxième favorite au sein d’un harem grotesque, même Dr. Beck au sommet de sa carrière, ou encore la Paysanne qui élève, pour pouvoir vivre, les enfants abandonnés de la ville…Ils sont tous malheureux. Car le malheur n’est pas une conséquence, il est une manière d’être. Le malheur est, tout simplement. Se montre aux yeux du spectateur un monde qui fonctionne selon des règles qui n’appartiennent qu’à lui. De cette voie sans issue, bordée par des disputes interminables et un conflit perpétuel, qui est la relation homme-femme, les personnages prennent des décisions qui ont pouvoir de vie et de mort. De manipulation en rapport de force, de mensonge en agression, les désirs les plus cachés des personnages finissent par se décanter et prendre réalité. De rêve transformé en cauchemar, à réalité transformée en cauchemar…c’est un véritable rituel d’autodestruction qui se déploie sous les yeux du spectateur.

My Isadora
De Victoria Raileanu

Théâtre non-verbal
Le 27 novembre à 19h

Mise en scène : Victoria Raileanu
Scénographie : Velica Panduru
Avec : Victoria Raileanu , Eugen Jebeleanu, Yann Verburgh, Ugo Leonard, Andrei Ostrovski

« Tout le monde peut danser. C’est là dedans, à l’intérieur de toi-même. Touche ton esprit, découvre-le, nourris-le, libère-le, et crée d’après ton propre rythme… Sort de toi-même et danse ! » Isadora Duncan : sa danse, son amour, ses idées féministes sont l’inspiration de Victoria Raileanu dans la création de « My Isadora », un spectacle de théâtre non-verbal inspiré par l’autobiographie de la légendaire danseuse.
Victoria Raileanu voyage hors des sentiers battus en s’inspirant d’une histoire ancienne pour l’éclairer d’une lumière contemporaine. Le spectacle crée et expérimente de nouveaux langages dramatiques du corps pour la scène.
Une création dans le cadre du programme « Résidences artistiques » de l’Institut Culturel Roumain de Paris. Un partenariat avec la Compagnie.

 

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